Les anniversaires demeurant d’excellents prétextes à programmes, voici l’occasion de rendre hommage à l’un des plus grands musiciens que l’Angleterre ait connu, William Byrd, mort en 1623, il y a 400 ans. Parce qu’il était tenu en très haute estime par la reine Élisabeth Ire, qui officialisa l’anglicanisme comme religion d’État, il put demeurer catholique sans être inquiété, mais tout en composant pour les deux confessions. Son œuvre touche tous les genres, des messes et motets a cappella, aussi savants qu’expressifs, aux compositions pour consort de violes, en passant par celles confiées aux claviers de l’orgue et du clavecin, souvent d’une rare poésie.
Andrew McAnerney,chef Les Voix humaines Studio de musique ancienne de Montréal Choeur, consort de violes et orgue
PROGRAMME
BYRD Messe pour tous les saints Introït – Gaudeamus omnes in Domino Kyrie – Messe à 4 voix Gloria – Messe à 4 voix Graduel – Timete Dominum Credo – Messe à 4 voix Offertoire – Justorum animæ Sanctus/Benedictus – Messe à 4 voix Communion – Ave Verum Agnus Dei – Messe à 4 voix Ambe (texte ojibwé de Cory Campbell, contrafactum sur le Sing Joyfully d’Andrew Balfour)
ENTRACTE
Book of Common Prayer Evensong (avec orgue et violes) Voluntary for my Lady Nevell O Lord, make thy servant Elizabeth our Queen Preces Psaume 13 – O Lord, how long wilt thou forget Magnificat Fantasia Nunc Dimittis Responses Praise Our Lord all Ye Gentiles