Le temps du sexisme normalisé est révolu
Par Nathalie Bondil, Directrice générale et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal
Viol. Agression. Harcèlement. Inconduite. Sur l’échelle de la violence, celle faite aux femmes en particulier, ici comme ailleurs, trop fréquente. Ces mots décrivent des réalités légales bien différentes, mais une seule conscience sociale : tolérance zéro. Si condamner appartient au pouvoir du juge, chaque citoyen et chaque citoyenne a le pouvoir de refuser en bloc ces comportements.
Comme femme, j’ai connu – et je rencontre toujours – dans ma vie professionnelle la misogynie, le machisme et l’infantilisme, sans pour autant oublier tous ceux et celles qui m’ont soutenue, hier et aujourd’hui.
Directrice de musée, j’avais réagi sur les ondes le 3 novembre dernier à la lettre ouverte intitulée « Not surprised » [Pas surprises], signée par 7000 femmes de l’art contemporain contre le harcèlement : « Nous appelons les institutions artistiques, les instances gouvernementales culturelles ainsi que tous nos collègues à s’interroger. »
Lire la suite de l'article paru dans La Presse+ du 14 décembre