PRISME
Diffraction
Une série de conférences-discussions présentée par PRISME, le laboratoire d’innovation en médiation numérique du Musée des beaux-arts de Montréal.
À chaque rendez-vous, le public est invité à venir échanger sur un enjeu technologique avec des conférenciers issus des milieux muséal, entrepreneurial et universitaire qui présentent des points de vue contrastés. Ces perspectives croisées apportent une compréhension multidimensionnelle des potentialités et des défis liés à l’adoption des technologies dans le secteur des musées et de la culture.
Le jeudi 30 janvier 2020
Geneviève Levasseur, Ingrid Ingrid
Sam au musée est une expérience d’accompagnement sympathique et riche en contenu. Sam est un robot conversationnel curieux et bien informé, au sens de l’humour aiguisé, qui a vu le jour lors de la dernière Journée des musées montréalais. Il a été inventé par Ingrid Ingrid dans l’optique de créer un lien continu entre le réseau des musées et ce qui se passe en temps réel dans les expositions. Ingrid Ingrid, qui se spécialise dans la conception d’expériences participatives dans l’espace public, survolera pour l’occasion le processus de création, le potentiel d’exploitation et les retombées de l’initiative.
Jonathan Rouxel, Prologue AI
Prologue AI est un studio qui conçoit des expériences inégalées pour les villes et leurs attractions. Composé d’artisans primés (prix Clio® et AI XPRIZE®), il combine l’innovation conversationnelle avec une approche avant-gardiste du nouvel art de la narration XR pour créer des expériences de découverte immersives et originales. Son plus récent projet donne vie à Voix Montréal, qu’il présentera pour alimenter la conversation sur l’intelligence artificielle appliquée au secteur du tourisme et de la culture.
Eric Marradi, Spoken Adventures
Chez Spoken Adventures, nous travaillons dans le domaine de l’audio interactif en nous servant de la reconnaissance vocale. (Nous ne développons pas de technologie de reconnaissance vocale nous-mêmes : nous utilisons Siri, Google assistant et Alexa.) Nous concevons toutes sortes d’expériences culturelles ou de divertissement articulées autour de la communication orale avec une machine. Au-delà de l’intelligence technologique, nous nous intéressons à l’expérience utilisateur afin de rendre les interactions avec les appareils les plus humaines possibles.
Le jeudi 24 février 2020
Robert Lalla, ERICSSON
Robert Lalla est responsable de la direction du Laboratoire d’innovation d’Ericsson Montréal, dont les activités sont axées sur la création de cas d’utilisation par les consommateurs et les entreprises en vue de la prochaine révolution 5G. La recherche consiste à tendre la main à des acteurs locaux et industriels de premier plan pour trouver des moyens créatifs et novateurs de faire profiter les entreprises et les citoyens de tout ce que la 5G a à offrir.
Louis-Philippe Bellerose-Demers, CREO inc.
Grand technophile qui met à profit une vaste culture scientifique et vidéoludique et un intérêt marqué pour l’éducation, Louis-Philippe Bellerose-Demers participe à l’élaboration de jeux éducatifs et d’expositions interactives chez CREO depuis près de quatre ans. Son sens de l’observation aigu lui permet également d’assurer la qualité des différents produits numériques et techniques tout au long de leur conception.
Sihem Neïla Abtroun, Université de Montréal
Sihem Neïla Abtroun est doctorante en bioéthique et chargée de cours dans les programmes de bioéthique à l’École de santé publique de l’Université de Montréal. Son projet de doctorat porte sur le développement des compétences en bioéthique. Ses intérêts comprennent la conduite responsable de la recherche, la gestion des conflits d’intérêts, la pédagogie éthique et le transfert des connaissances. Elle est également éditrice de la Revue canadienne de bioéthique, qui est publiée en libre accès.
Le jeudi 25 février 2021
Nathalie Thibault, Musée national des beaux-arts du Québec
À l’emploi du Musée national des beaux-arts du Québec depuis 1987 au sein du secteur Archives, documentation et photographie, Nathalie Thibault possède un baccalauréat en histoire de l’art et archivistique de l’Université Laval ainsi qu’un diplôme en gestion de l’information numérique de l’Université du Québec à Rimouski. Elle a en outre obtenu un diplôme d’études supérieures spécialisées en muséologie de l’Université Laval en 2003. Depuis 2016, elle collabore et participe à différents chantiers numériques dans le milieu culturel : normalisation de données, métadonnées, wikis, numérisation et diffusion de collections d’œuvres et d’archives, etc.
Emmanuel Château-Dutier, Université de Montréal
Historien de l’architecture et tenant de l’humanisme numérique, Emmanuel Château-Dutier fait porter ses recherches sur l’administration de l’architecture publique en France au 19e siècle, la profession d’architecte, les relations entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre, l’architecture des jardins zoologiques, ainsi que l’édition et le livre d’architecture. Formé à l’informatique documentaire en histoire et aux technologies XML à l’École nationale des chartes, il est spécialiste des métadonnées en histoire de l’art. Ses travaux touchent par ailleurs à la muséologie et à l’histoire de l’art numérique.
Viêt Cao, Synapse C
Directeur innovation et analytique de données à Synapse C, un OBNL dédié à la valorisation des données dans le secteur des arts et de la culture, Viêt Cao participe activement à des projets de développement de connaissances des publics par la valorisation individuelle et collective des données de partenaires culturels et à des projets de recherche partenariale. Il supervise également l’élaboration d’outils de gestion et d’analyse de données destinés aux acteurs du secteur des arts et de la culture.
Le jeudi 25 mars 2021
Jean-François Bélisle, Musée d’art de Joliette
Directeur général et conservateur en chef du Musée d’art de Joliette (MAJ) depuis avril 2016, Jean-François Bélisle a précédemment agi comme commissaire pour un grand nombre d’expositions d’art contemporain québécois, canadien et international. Dans le cadre de sa stratégie numérique, le MAJ a entrepris une vaste enquête dans la région de Lanaudière. Appelé Les muséniaux, ce projet avait pour but d’établir un dialogue dynamique et continu entre les institutions culturelles et les jeunes de 18 à 35 ans, qui étaient invités à imaginer un outil numérique leur permettant de s’approprier ces lieux culturels.
Laura Delfino, Université de Montréal
Ayant travaillé au Musée McCord Stewart de 2013 à 2019 comme chargée de projets en action éducative et citoyenne, Laura Delfino s’est récemment jointe à l’équipe de la Chaire de recherche du Canada en muséologie citoyenne de l’Université de Montréal. Empruntant aux pratiques de la recherche-action, son étude vise à faire du musée un levier de transformation sociale et un acteur dans la construction du sentiment d’appartenance. Dans le cadre d’une bourse du programme Accélération de Mitacs, elle développe avec PRISME une application web pour les salles des Arts du Tout-Monde du Musée des beaux-arts de Montréal.
Lena Krause, Maison MONA
Étudiante à la maîtrise à l’Université de Montréal, Lena Krause expérimente la création d’outils innovants pour la recherche et le milieu culturel. Elle fait partie de la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques et du groupe de recherche Art+Site. Elle est également fondatrice et directrice artistique de la Maison MONA, un OSBL culturel montréalais qui invite le public à des rencontres avec l’art en combinant culture et technologie. Son projet principal, l’application mobile MONA, transforme la découverte des œuvres d’art public et des lieux culturels en chasse au trésor urbaine.
Le jeudi 29 avril 2021
Sarah Bélanger-Martel et Madeleine Cloutier, Musée ambulant
Hyperactive du milieu de la culture et de l’éducation, Sarah Bélanger-Martel a contribué à l’élaboration et à la mise au point de l’approche de médiation du Musée ambulant ainsi qu’à l’essor de ce petit projet devenu grand. Médiatrice depuis le début et codirectrice générale depuis 2018, elle pilote présentement plusieurs chantiers de recherche et d’innovation qui portent autant sur les pratiques de médiation en art actuel que sur les outils technologiques permettant d’y accéder. Madeleine Cloutier est titulaire d’un baccalauréat en enseignement des arts et diplômée d’une école de théâtre professionnelle. Médiatrice au Musée ambulant depuis 2019, elle est aujourd’hui coordonnatrice et conceptrice de projets scolaires. Avec son rapport à l’art multidisciplinaire et multisensoriel, elle invite le public à vivre une expérience riche, peu importe le type d’art.
Cindy Veilleux, Musée d’art contemporain de Montréal
Cindy Veilleux œuvre depuis plus de cinq ans à l’élaboration de projets axés sur la diffusion numérique de la collection du Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) à titre de coordonnatrice, gestion des données sur les collections. En outre, elle collabore activement à différents comités en culture. Dans les dernières années, le MAC a mené deux grands chantiers de numérisation et de centralisation des données liées aux collections, chantiers qui contribuent aujourd’hui à l’essor numérique de son offre artistique, culturelle et éducative. Voici quelques-uns de ces projets qui proposent des perspectives multiples sur les œuvres : les collections en ligne, la chronologie interactive et, plus récemment, l’exposition virtuelle Leonard Cohen : Une brèche en toute chose, véritable immersion visuelle et sonore qui explore l’aspect universel des grands thèmes qui ont marqué l’œuvre de Cohen et les liens possibles avec l’art contemporain.
Félix-Antoine Huard, Rum&Code, CultureGo
Natif de Shawinigan, Félix-Antoine Huard est cofondateur de Rum&Code, entreprise qui se spécialise en programmation de logiciels sur mesure. Fier de ses racines et de son équipe, il est retourné s’installer en Mauricie pour lancer son entreprise après l’obtention d’un MBA en gestion des entreprises. Au sein de son équipe, il s’occupe de la définition des besoins chez les nouveaux clients et de la charge de projet du produit CultureGo, un logiciel web qui permet d’ajouter du contenu multimédia à des expériences de découverte en toute simplicité. L’application web pour ordinateur permet à l’équipe muséale de mettre en page des vidéos, des photos, des trames audio, des modèles 3D et des textes et de publier ce contenu en ligne en quelques clics. Les visiteurs peuvent consulter ces pages adaptées pour mobile (téléphone et tablette) en pointant la caméra de leur dispositif sur des codes QR générés par l’application.
Le jeudi 17 juin 2021
Alaviva H2H
Projet incubé au MLab Creaform du Musée de la civilisation
Présenté par Brigitte Belleville (MCQ) et Andrée Pelletier (Alaviva)
Pour permettre aux personnes âgées et aux personnes à mobilité réduite vivant en milieu de santé de se distraire, Alaviva avait imaginé un conte immersif (le Racontoir). La clientèle ciblée a plutôt affirmé, dans le cadre du processus d’innovation ouverte avec l’équipe du Musée de la civilisation, son désir d’explorer virtuellement des espaces (projet Mirette). Avec la pandémie, connecter cette clientèle à d’autres êtres humains est devenu prioritaire, et ce besoin a fait naître Alaviva H2H, une solution utilisant des robots de téléprésence qui a été testée par PRISME et plusieurs organismes culturels.
ÉducArt en réalité virtuelle
Initiative de PRISME au Musée des beaux-arts de Montréal
Présenté par Thibault Zimmer (Musée des beaux-arts de Montréal)
Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) a mis en place un nouveau volet de réalité virtuelle (RV) à la portée du personnel enseignant des écoles secondaires du Québec, toutes matières confondues. Le dispositif de RV permet d’interagir avec une œuvre du MBAM à distance dans un espace virtuel immersif, d’exploiter le contenu thématique et pédagogique de la plateforme www.educart.ca, d’inviter le personnel enseignant et les élèves du secondaire du Québec à s’approprier un outil d’apprentissage pour explorer la collection encyclopédique du MBAM autrement. Pendant de cette présentation, nous vous invitons à découvrir les différentes étapes de ce projet qui s’appuie sur le design thinking, méthode employée par PRISME au MBAM.
Légendes québécoises
Projet réalisé par les entreprises 4elements et Spoken Adventures et incubé par le Muséolab du Musée POP et DigiHub Shawinigan
Présenté par Valérie St-Jean (4elements)
Et si l’avenir des expositions permanentes passait par des modèles hybrides qui utilisent la ludification pour interagir avec les visiteurs ? C’est ce que 4elements et Spoken Adventures ont proposé au Musée POP dans le cadre d’un appel à projets avec le Muséolab : une aventure muséale interactive donc vous êtes l’héroïne ou le héros ! Ce projet permet au public de commencer son exploration hors des lieux, de la poursuivre au Musée pour découvrir des trésors cachés et des lieux secrets, puis de la terminer au Musée, à l’école ou encore à la maison. Cette expérience 360 degrés incarne, selon nous, l’avenir des expositions, car elle permet de sortir celle-ci du Musée tout en incitant le public à s’y rendre en personne. Génial, n’est-ce pas ?
Le jeudi 27 mai 2021
Claudine Drolet, DigiHub
Claudine Drolet est chargée de projets en patrimoine et muséologie numérique à DigiHub Shawinigan, un incubateur et accélérateur d’entreprises numériques. Auparavant, elle a été journaliste pour Radio-Canada pendant treize ans avant de travailler comme agente de développement culturel en patrimoine, puis comme chargée de projets. En tant que coordonnatrice du Muséolab, laboratoire vivant axé sur la muséologie numérique, Claudine est au cœur des interactions entre les jeunes entreprises et les musées. Issu de la collaboration entre le Musée POP et DigiHub Shawinigan, le Muséolab a permis la création de cinq prototypes au cours des trois dernières années. L’approche de cocréation adoptée révèle parfois des chocs de cultures, et c’est le rôle de la chargée de projets de faciliter une compréhension mutuelle.
Valérie Therrien, Musée POP
Titulaire d’un BAA en marketing et d’un MBA, Valérie Therrien est directrice générale du Musée POP depuis 2016. Elle a auparavant travaillé près de dix ans à Parcs Canada en tant que gestionnaire des relations externes et responsable principale des partenariats. Au Musée POP, elle a mené à terme plusieurs projets d’envergure, notamment une restructuration organisationnelle et financière, la mise sur pied d’un « laboratoire vivant » en médiation numérique et l’élaboration d’expositions permanentes et de programmes éducatifs et culturels. Partenaire du Muséolab depuis le début, le Musée POP sert de terrain de jeu aux jeunes entreprises incubées au DigiHub : elles peuvent tester en situation réelle des preuves de concept. Celles-ci sont cocréées à partir de défis vécus par les équipes du Musée.
Cécile Fonrouge, Université du Québec à Trois-Rivières, DigiHub Shawinigan
Professeure agrégée et chercheuse à l’Institut de recherche sur les PME de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Cécile Fonrouge a publié plus d’une cinquantaine d’articles et de chapitres de livre sur le thème de l’entrepreneuriat en plus de vingt ans. Sa collaboration avec DigiHub Shawinigan lui permet, depuis plus de deux ans, de faire partie du laboratoire vivant qu’est le Muséolab. Ses travaux de recherche actuels portent sur la manière de faire collaborer des acteurs hétérogènes et les apports de l’innovation ouverte dans les relations entre jeunes pousses du secteur numérique et musées.
Le vendredi 12 novembre 2021
Vivek Venkatesh et Emma June Huebner, Université Concordia
En plus d’être professeur titulaire à la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia, Vivek Venkatesh est coprésident de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents (UNESCO-PREV), directeur du Centre d’études sur l’apprentissage et la performance (CEAP), cofondateur des groupes musicaux Landscape of Hate et Landscape of Hope et créateur du festival et des séries de conférences Grimposium. Il est cinéaste, artiste multimédia et scientifique interdisciplinaire dans un cadre d’apprentissage appliqué. Ses travaux de recherche et de création examinent le croisement entre l’apprentissage en classe, la pédagogie publique et les médias numériques. Ses innombrables contributions à la promotion de la tolérance et de la non-violence, qui prennent de nombreuses formes, ont été créées conjointement avec des partenaires communautaires et scolaires.
- Chaire UNESCO-PREV, https://chaireunesco-prev.ca/
Emma June Huebner est étudiante à la maîtrise en éducation artistique à l’Université Concordia, enseignante en arts médiatiques au secondaire et artiste multidisciplinaire. À l’heure actuelle, ses travaux de recherche portent sur les médias sociaux comme outils pédagogiques numériques dans le contexte muséal. Par ailleurs, elle a récemment cofondé, avec Julie Talbot, le Festival canadien de cinéma jeunesse.
- Festival canadien de cinéma jeunesse, https://www.cinemajeunesse.ca/
Jean-Ambroise Vesac (JAV), artiste numérique, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
JAV est chercheur, pédagogue et artiste en nouveaux médias. Dans ses travaux de recherche-création, il explore les réalités mixtes et les interactions humain-machine et s’intéresse à l’hybridation, à la coexistence et à l’être-ensemble numérique. Sa pédagogie se revendique des humanités numériques. JAV est membre de Perte-de-Signal, professeur à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et cochercheur au sein du réseau de recherche-création en arts, cultures et technologies Hexagram.
- Hexagram, https://hexagram.ca/fr/
Lise Deville, artiste numérique
Lise Deville est une artiste numérique qui se sert des questionnements sur la relation humain-machine pour explorer son identité et celle de son public. Très attirée par le langage (qu’il soit parlé, écrit ou encore machine) et ses différentes couches, elle se sert de l’écriture automatique comme moyen d’expression pur pour transmettre ses sentiments à la machine. Ses œuvres de l’artiste dénotent une intimité personnelle et technologique : c’est en exposant son processus et ses outils qu’elle offre un espace de réflexion et d’interaction à celles et ceux qui souhaitent l’accompagner.
Le vendredi 10 décembre 2021
Aurélia Fleury, Tactile Studio
Experte en accessibilité sensorielle et en ergonomie muséale, Aurélia Fleury fait depuis plus de dix ans la promotion d’une approche de la conception universelle pour prendre en compte la diversité des visiteurs et rendre les expositions et les programmes accessibles à tous.
Durant cinq ans, elle a travaillé en tant que responsable de l’accessibilité pour le projet de rénovation du Musée de l’Homme, à Paris, puis comme coordonnatrice de programme pour les visiteurs en situation de handicap et le grand public. Après ce projet, elle est partie au Canada mettre sur pied la branche Amérique du Nord de Tactile Studio, une agence de design inclusif, pionnière en Europe. Elle y a conçu des projets avec des musées du Québec et d’ailleurs au pays (Musée national des beaux-arts du Québec, Musée des beaux-arts du Canada, Musée canadien de l’histoire, Musée royal de l’Ontario, etc.) pour accroître l’accessibilité de leurs expositions.
En avril 2021, elle s’est jointe à la Société inclusive, initiative de recherche intersectorielle qui vise à favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap à travers des projets participatifs. Son mandat est de faciliter la collaboration entre des chercheurs de différents secteurs scientifiques et des partenaires de divers milieux (associatif, clinique, municipal, privé, culturel).
Justine Boulanger, Musée national des beaux-arts du Québec
Justine Boulanger est chargée de contenu éducatif numérique au Musée national des beaux-arts du Québec depuis octobre 2019. Enseignante et artiste de formation, médiatrice culturelle de profession, elle a œuvré dans des milieux municipaux et scolaires durant de nombreuses années. Comme agente de projets pour la Ville de Saguenay, elle a travaillé à l’accessibilité de la culture auprès des élèves et étudiants de tous les niveaux, des clientèles vulnérables ou marginalisées et des non-publics. Sa participation de longue date à la cellule d’innovation en médiation culturelle du Saguenay–Lac-Saint-Jean a largement façonné sa conception de cette profession, qu’elle perçoit comme un puissant levier d’éducation, de réflexion et de développement des individus.
Stephen Legari, Musée des beaux-arts de Montréal
Stephen Legari est titulaire d’une maîtrise en thérapie par l’art de l’Université Concordia et d’une maîtrise en thérapie conjugale et familiale de l’Université McGill. Il a une grande expérience du travail avec des individus, des groupes, des couples et des familles dans des contextes cliniques et non cliniques. Depuis 2017, il est responsable du programme d’art-thérapie au Musée des beaux-arts de Montréal, où il a élaboré des programmes de thérapie spécialisés pour les groupes, supervisé des étudiants de niveau maîtrise et contribué à de nombreuses publications sur les arts dans la santé.
Le vendredi 25 mars 2022
Nathalie Casemajor, Institut national de la recherche scientifique
Nathalie Casemajor est professeure-chercheure au Centre Urbanisation Culture Société de l’Institut national de la recherche scientifique, à Montréal. Son travail porte sur le développement culturel, la mobilisation citoyenne et la culture numérique. Elle est directrice scientifique de l’Observatoire des médiations culturelles et a codirigé le livre Expériences critiques de la médiation culturelle (Presses de l’Université Laval, 2017). Elle a également mené des projets de recherche sur les institutions culturelles et Wikipédia, la participation culturelle numérique et la circulation des œuvres d’art sur le Web.
Yannick Folla, commissaire de cryptoart et conseiller en métavers
Investisseur en capital risque devenu aficionado de la chaîne de blocs, Yannick Folla se concentre sur l’augmentation de la croissance et de l’utilisabilité des protocoles Web 3 chez Figment Networks.
De 2015 à 2017, il a été associé chez Residence Ventures et a soutenu les opérations de White Star Capital, à Montréal, en investissant dans de jeunes entreprises prometteuses au stade de l’amorçage et de la série A.
Yannick a commencé à explorer le monde des cryptomonnaies et la technologie sous-jacente en 2015, ce qui l’a amené à se consacrer pleinement au développement de son écosystème par l’entremise d’Icon. Partners, une société de conseil en la matière qui propose un service de bout en bout aux jeunes pousses financées par le capital risque qui cherchent à faire la transition vers un modèle décentralisé.
Après s’être aventuré dans le nouveau monde des cryptomonnaies à preuve de participation en lançant une entreprise de services de jalonnement, Yannick soutient désormais la croissance de Figment Networks en tant que responsable du développement commercial. Il s’occupe de la vente de services de jalonnement et du produit, de la construction du centre de données et de l’itération sur Hubble.
Maalavidaa (Alycia Rainaud), artiste numérique
Maalavidaa, c’est Alycia Rainaud, une graphiste et artiste numérique franco-canadienne établie à Montréal. Son esthétique abstraite hautement saturée est inspirée de la thérapie jungienne, de la thérapie par la couleur et de la méditation. Son travail vise à explorer la complexité des émotions par le biais de l’introspection créative, afin d’accroître l’intelligence émotionnelle et la sensibilité à la santé mentale. Avec ces intentions comme fil conducteur de son travail, Alycia a également fondé Heal The Deal, le premier club de soutien émotionnel du métavers, espace sûr animé par la créativité et l’empathie et passerelle vers une nouvelle voie dans son voyage d’artiste.
Aeforia (Alexy Préfontaine), artiste numérique
Alexy Préfontaine, alias Aeforia, est un artiste numérique de Montréal, au Canada. Son travail est axé sur les couleurs, l’équilibre et l’émotion. Mêlant paysages surréalistes et portraits numériques, il a réussi à se forger un style distinct au fil des ans et à développer un sens aigu du détail, tout en se concentrant sur l’impact émotionnel. Ces aspects de son style visuel sont incarnés dans ses deux dernières séries de cryptoart, Five Fears et Eras, toutes deux sorties en 2021, où il dépeint ses peurs et ses processus internes à travers des paysages intimes caractéristiques.
Le vendredi 20 janvier 2023
PRISME, laboratoire d’innovation en médiation numérique du Musée des beaux-arts de Montréal, et l’Ouvroir, laboratoire d’histoire de l’art et de muséologie numériques de l’Université de Montréal, s’associent pour présenter deux rendez-vous dans le cadre de la série de midis-conférences lancée par PRISME en janvier 2020.
Kristine Tanton, Université de Montréal
Kristine Tanton est professeure adjointe d’art médiéval au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal. Ses travaux de recherche portent sur deux domaines principaux : la relation dynamique entre la sculpture, l’architecture et l’activité rituelle du 11e au 13e siècle et les méthodes numériques en histoire de l’art, notamment le recours à des bases de données et à des reconstitutions 3D de monuments médiévaux. Kristine est codirectrice scientifique de l’Ouvroir, laboratoire d’histoire de l’art et de muséologie numériques, avec son collègue Emmanuel Château-Dutier.
Richard Lapointe, iSCAN
Archéologue professionnel formé en géomatique, Richard Lapointe est « archéomaticien » en chef chez iSCAN Expertise laser 3D, une firme de « balayage scan » 3D spécialisée dans la numérisation, la mise en plan et la modélisation 3D du bâtiment existant qui aide les professionnels multidisciplinaires à effectuer une « capture de la réalité ».
Richard a fait des études de maîtrise personnalisées en archéologie et en géomatique à l’Université Laval, études au cours desquelles il a été initié au relevé laser 3D. Il a complété sa formation par un diplôme d’études supérieures spécialisées en territoires-environnement à l’Université de Montréal. Il est membre de l’Association des archéologues du Québec. Président fondateur d’iSCAN, il est l’auteur de travaux de numérisation 3D qui ont une portée à la fois sur des secteurs historiques, des infrastructures civiles telles que des ponts et des viaducs, des milieux hospitaliers, des milieux industriels et des objets de petite taille. Les relevés assurent une grande précision de l’information et peuvent servir à diverses fins, notamment à des maquettes 3D destinées aux architectes et aux équipes d’ingénierie, à la reconstitution 3D de paysages et de monuments pour les musées et les entreprises de divertissement, ainsi qu’à la photogrammétrie et à la modélisation 3D de fouilles archéologiques pour le référencement.
Laura Vigo, Musée des beaux-arts de Montréal
Titulaire d’un doctorat en archéologie chinoise de la School of Oriental and African Studies de la University of London (Royaume-Uni), Laura Vigo est conservatrice de l’art asiatique au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). Elle est responsable du concept derrière le projet numérique récent 根付 Les netsuke au bout des doigts, de la nouvelle galerie permanente d’art sikh (2022) et de l’exposition Buddha10 au Museo d’arte orientale, à Turin, en Italie (2022). Son parcours professionnel comprend musées, galeries et maisons de vente aux enchères, ainsi que des organismes culturels sans but lucratif. Laura Vigo a publié divers articles dans des revues professionnelles et universitaires telles qu’Arts of Asia, L’objet d’art, KunstTexte et Spirale, en plus d’avoir signé plusieurs écrits pour le MBAM. Elle est actuellement professeure invitée en histoire critique de l’art à l’Université de Montréal. Ses sujets de recherche vont de l’histoire du collectionnement de « l’Autre » à l’art asiatique hors d’Asie en passant par les enjeux de médiation numérique.
Le jeudi 30 mars 2023
PRISME, laboratoire d’innovation en médiation numérique du Musée des beaux-arts de Montréal, et l’Ouvroir, laboratoire d’histoire de l’art et de muséologie numériques de l’Université de Montréal, s’associent pour présenter le prochain rendez-vous de la série de midis-conférences lancée par PRISME en janvier 2020.
Chanele Morel-Lebrun, Musée de la civilisation
Bachelière en communications et passionnée de données, Chanele Morel-Lebrun s’est vouée à l’expérience client dans chacun des emplois qu’elle a occupés, ce qui lui a permis de développer une solide expertise en acquisition et en fidélisation de clientèle. Cherchant continuellement de nouvelles avenues pour améliorer ces aspects, elle s’est particulièrement intéressée, ces dernières années, à l’apport des données dans la création de stratégies marketing adaptées et efficaces. Chanele travaille actuellement au Musée de la civilisation, à Québec, où elle implante une plateforme d’utilisation des données client dans le but de renforcer le lien entre l’usage des données à des fins de marketing et l’expérience des visiteurs.
Yves Lapierre, Floe
Avocat spécialisé en droit de l’innovation, Me Yves Lapierre a dirigé pendant plus de vingt ans une entreprise active dans le secteur de l’hébergement de données et des services numériques et accompagné plusieurs organisations d’envergure. Ses champs d’expertise englobent le numérique, l’usage des données et l’intelligence augmentée. Il a récemment appuyé un groupe de partenaires dans la création de Culturepédia, la première fiducie de données culturelles au service des organisations québécoises, canadiennes francophones et acadiennes.
Sébastien Gambs, Université du Québec à Montréal
Sébastien Gambs est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en analyse respectueuse de la vie privée et éthique des données massives depuis décembre 2017 et professeur au Département d’informatique de l’Université du Québec à Montréal depuis janvier 2016. Il axe ses recherches sur la protection de la vie privée dans le monde numérique, tout en s’attachant à résoudre des questions scientifiques à long terme telles que les tensions qui existent entre l’analyse des données massives et le respect de la vie privée. Il s’intéresse en outre aux problématiques éthiques soulevées par les systèmes personnalisés, dont l’équité, la transparence et la responsabilité algorithmique.