Les saisissantes photographies en noir et blanc de la photographe américaine Diane Arbus (1923-1971) ont révolutionné l’art du portrait en raison de leur style et de la variété de leurs sujets. Arbus, dont les clichés étaient pris, pour l’essentiel, à New York et dans ses alentours, sélectionnait ses sujets pour leur singularité.
Mettant en lumière l’évolution de l’artiste sur 15 ans, l’exposition Diane Arbus : Photographies, 1956-1971 donne à voir l’étendue de la carrière d’Arbus de manière chronologique. Elle s’ouvre avec un remarquable autoportrait réalisé en 1945, puis transporte le public en 1956 – année où Arbus décide de se consacrer à la photographie. Ces premières images en 35 mm révèlent une artiste fascinée par la diversité de l’humanité et la vie telle qu’elle se déroule dans la rue, tandis que des réalisations ultérieures, créées en plus grand format, marquent son émergence en tant qu’artiste mature de grand talent. Son style, direct et ardemment centré sur le sujet, marque bon nombre de ses œuvres emblématiques. En alternance avec les photographies présentées, des citations de l’artiste s’offrent comme autant d’observations sur ses choix, ses intentions et ses difficultés techniques, de même que sur le hasard heureux de ses rencontres et découvertes.
Un rare portrait de la photographe Diane Arbus réalisé à l’Automat de la 6ᵉ Avenue, entre la 41ᵉ et la 42ᵉ Rue, à New York, vers 1968. Photo Roz Kelly/Michael Ochs Archives/Getty Images
Crédits et commissariat
Une exposition organisée par le Musée des beaux-arts de l’Ontario, en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Montréal. Le commissariat est assuré par Sophie Hackett, conservatrice de la photographie au Musée des beaux-arts de l’Ontario. Anne Grace, conservatrice de l’art moderne, MBAM, est commissaire de la présentation montréalaise.