Joyce Wieland (1930-1998), Série de la machine à explorer le temps, 1961, huile sur toile, 65/25. Musée des beaux-arts de l’Ontario, don de la McLean Foundation, 1966. © Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa. Photo AGO
Joyce Wieland (1930-1998), Série de la machine à explorer le temps, 1961, huile sur toile, 65/25. Musée des beaux-arts de l’Ontario, don de la McLean Foundation, 1966. © Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa. Photo AGO
Vibrant hommage à la créativité radicale de Joyce Wieland (1930-1998), cette exposition d’envergure vous invite à (re)découvrir l’une des artistes canadiennes les plus influentes de son époque.
Cette rétrospective ambitieuse – la première consacrée à l’artiste depuis près de quarante ans – se veut aussi la plus complète. Elle situe Wieland comme une figure dominante de l’art et du cinéma du 20e siècle sur la scène internationale.
Embrassant tout l’horizon d’une carrière qui s’étend sur plusieurs décennies, À cœur battant réunit plus d’une centaine d’œuvres allant du dessin à la peinture, en passant par le collage, le cinéma, l’art textile et la gravure. L’exposition met en lumière les préoccupations qui orientent la production artistique de Wieland, notamment son engagement en faveur du féminisme, de la justice sociale et de l’environnement, explorant ainsi son rapport à la création artistique et l’actualité de son œuvre.
Organisée en collaboration avec le Musée des beaux-arts de l’Ontario, cette exposition est le fruit d’une étroite collaboration avec la Cinémathèque québécoise, pour le volet cinématographique, et le Musée des beaux-arts du Canada, qui a généreusement accepté de prêter plusieurs œuvres majeures de l’artiste.
Réservez en ligne et obtenez un rabais de 3 $ sur le prix de votre billet.
Joyce Wieland (1930-1998), Marche sur Washington, 1963, huile sur toile, 37,5 x 42,5 cm. Art Gallery of Hamilton, don d’Irving Zucker, 1992. © Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa. Photo Mike Lalich, 2008
Joyce Wieland (1930-1998), Moi, 1958, huile sur toile, 56 x 71 cm. Collection Margaret J. Break. © Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa. Photo AGO, Craig Boyko
Joyce Wieland (1930-1998), Young Woman’s Blues [Blues de jeune femme], 1964. Collection d’œuvres d’art de l’Université de Lethbridge ; achat grâce au programme de subventions d’acquisition du Conseil des arts du Canada. © Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa
Joyce Wieland (1930-1998), Mozart et Wieland, 1985, huile sur toile, 137,2 x 129,6 cm. Musée des beaux-arts de l’Ontario, don de Hyman et Ruth Soloway, 2012. © Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa. Photo AGO, Craig Boyko
Joyce Wieland (1930-1998), Sans titre (Paquebot sombrant), 1963, huile sur toile, 81 x 61 cm. Collections d’art de l’Université de Lethbridge, achat en 1985 grâce au fonds de dotation de la province de l’Alberta. © Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa. Photo The University of Lethbridge Art Collections
Joyce Wieland (1930-1998), La conduite récente de Larry, 1966, plastique, fil, bourre, épreuve à la gélatine argentique, lithographie offset, 58 x 37 x 6 cm. MBAM, don de Luc d’Iberville-Moreau. © Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa. Photo MBAM, Jean-François Brière
Joyce Wieland (1930-1998), Image du film Handtinting, 1967, film 16 mm en couleurs sans son (restauration numérique), durée : 6 min. Fonds Joyce Wieland, collections de la Cinémathèque québécoise. Photo Stéphanie Côté, avec l’aimable autorisation de la Cinémathèque québécoise
Née à Toronto, Joyce Wieland est l’une des artistes canadiennes les plus éminentes et prolifiques du 20e siècle. Elle est représentée, à partir de 1960, par la célèbre Galerie Isaacs de Toronto, avec laquelle elle expose jusqu’à la fin des années 1980. Vers la fin de 1962, elle s’installe à New York, où elle vit une dizaine d’années et joue un rôle actif sur la scène cinématographique expérimentale alors en plein essor. Ces années passées dans la métropole américaine aiguisent sa conscience écologique, politique et féministe.
En 1966, sa pratique s’étend aux œuvres textiles et aux assemblages plastiques, bousculant l’idée selon laquelle l’art évolue en marge de la politique et de la vie quotidienne. Wieland entreprend plus tard de réaliser ses fameuses courtepointes, en collaboration avec des artisanes des quatre coins du Canada, afin de rendre hommage à leur tradition artistique.
Elle est la première femme artiste vivante à faire l’objet d’une rétrospective au Musée des beaux-arts du Canada (en 1971) et au Musée des beaux-arts de l’Ontario (en 1987). Durant les années 1980, ses films sont présentés aux États-Unis, au Japon et dans toute l’Europe. Wieland s’éteint en 1998 après avoir reçu un diagnostic d’alzheimer quelques années plus tôt. On trouve ses œuvres dans plusieurs grandes collections, dont celles du MoMA, du Musée des beaux-arts de l’Ontario, de la Vancouver Art Gallery et du Musée des beaux-arts du Canada.
Michel Thomas Henry Lambeth, Joyce Wieland dans son studio, Toronto, 1962, épreuve à la gélatine argentique, 33,7 x 25,5 cm. Musée des beaux-arts de l’Ontario, don d’Av Isaacs, Toronto, 1994, 94/445. © Estate of Michel Lambeth
Vivez une expérience enrichissante
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Publication
L’exposition est accompagnée d’un catalogue richement illustré qui retrace, de manière tout à fait inédite, la carrière multifacette de Joyce Wieland et met en lumière la démarche de cette artiste audacieuse. Édité sous la direction d’Anne Grace et de Georgiana Uhlyarik, commissaires de l’exposition, il contient des textes de spécialistes de l’histoire de l’art et d’artistes, de même que des réflexions personnelles de proches et de collaboratrices de Wieland.
En vente à la Boutique-Librairie du Musée. Les Membres MBAM bénéficient d’un rabais de 10 % sur le prix de vente.
Restaurer les œuvres de Joyce Wieland : tout un défi!
Dans cette courte vidéo, Richard Gagnier, ancien chef du Service de la restauration au MBAM (2007 à 2024), nous explique comment il a nettoyé et restauré les œuvres en plastique présentées dans l’exposition.
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Photo Thibault Carron
Crédits et commissariat
Une exposition organisée par le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée des beaux-arts de l’Ontario.
Le commissariat est assuré par Anne Grace, conservatrice de l’art moderne, MBAM, et Georgiana Uhlyarik, conservatrice Fredrik S. Eaton de l’art canadien, Musée des beaux-arts de l’Ontario.
Le Musée des beaux-arts de l’Ontario et le MBAM tiennent à remercier les spécialistes de l’Institut canadien de conservation pour leur aide précieuse dans la préservation des œuvres en plastique de Wieland.
Présentateur
En collaboration avec
Partenaires publics
Commanditaires officiels
Partenaires médias
Photo Thibault Carron
