Vice, vertu, désir, folie
Les grands peintres flamands s’invitent au MBAM dans cette exposition d’envergure qui rassemble des chefs-d’œuvre de Hans Memling, de Pierre Paul Rubens, d’Antoine van Dyck, de Jacob Jordaens et de Michaelina Wautier, parmi tant d’autres.
Abordant des thèmes qui ont de tout temps fasciné l’humanité, Vice, vertu, désir, folie vous propose de découvrir près de 150 œuvres et objets d’art – dont la plupart sont issus de la remarquable collection d’art flamand de la Fondation Phoebus – et vous transportera dans le sud des Pays-Bas entre 1400 et 1700, à une époque marquée par un formidable essor social, scientifique, économique et artistique.
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Pierre Paul Rubens et atelier (1577-1640), Diane chassant avec ses nymphes, vers 1636-1637, huile sur toile, 200 x 401 x 11,5 cm. © La Fondation Phoebus, Anvers (Belgique)
Hans Memling et atelier (1430/1440-1494), La Nativité, vers 1480, huile sur panneau, 112,7 x 86,7 x 7,9 cm. © La Fondation Phoebus, Anvers (Belgique)
Jacob Jordaens (1593-1678), Sérénade (Les jeunes chantent comme piaillent les vieux), vers 1640-1645, huile sur toile, 137,5 x 179 x 9 cm. © La Fondation Phoebus, Anvers (Belgique)
Jan Massys (1509-1575), Rébus : le monde nourrit de nombreux sots, vers 1530. © La Fondation Phoebus, Anvers (Belgique)
Michaelina Wautier (1604-1689), Chacun ses goûts, vers 1650, huile sur toile, 93 x 109 x 10 cm. © La Fondation Phoebus, Anvers (Belgique)
Catarina Ykens II (1659-1737), Vanité au buste de femme, 1688, huile sur panneau, 31.9 x 31,5 x 4,2 cm. © La Fondation Phoebus, Anvers (Belgique)
Organisée par le Denver Art Museum et la Fondation Phoebus d’Anvers (Belgique), cette exposition s’appuie sur des chefs-d’œuvre de l’art flamand pour vous faire découvrir un passé qui résonne encore aujourd’hui.
Elle débute avec l’art religieux du 15e siècle et du début du 16e siècle. Des œuvres regorgeant de symbolisme et de détails captivants permettent de comprendre comment la population flamande se servait d’images pour communiquer avec le divin, pour développer ses communautés et pour assurer la transmission de son héritage. Un ensemble de peintures représentant la folie sous plusieurs formes illustre quant à lui les façons dont les artistes utilisaient l’humour tant pour divertir que pour faire la morale.
Pieter Coecke van Aelst I (1502-1550), Triptyque de l’Adoration des Mages, vers 1530-1540, huile sur panneau, 120 x 173,4 x 3,81 cm (ouvert). © La Fondation Phoebus, Anvers (Belgique)
Une sélection d’œuvres et d’objets du 17e siècle met en lumière le rôle de la Flandre à titre de centre cosmopolite d’affaires et d’innovation à la fois scientifique et artistique. Cartes et outils de navigation côtoient des chefs-d’œuvre d’artistes de renommée mondiale comme Rubens et van Dyck, dont les styles picturaux dramatiques touchaient la corde sensible d’une société affectée par la guerre et l’instabilité politique.
Philippe Galle et atelier (1537-1612), d’après Johannes Stradanus (1523-1605), Amerigo Vespucci redécouvre l’Amérique, de la série « Nova Reperta » [Nouvelles inventions des temps modernes], vers 1590, burin, 32,7 x 42,7 x 4,8 cm. © La Fondation Phoebus, Anvers (Belgique)
En fin de parcours, un espace immersif est inspiré des kunstkammern, ou cabinets d’art, collections prestigieuses qui se trouvaient dans les maisons de la bourgeoisie à l’époque. Souvent représentées dans des tableaux dont certains exemples sont montrés ici, ces collections préfigurent le musée moderne et suscitent une réflexion sur les désirs – de comprendre, de s’émerveiller et de posséder – qui ont mené à leur genèse.
Grâce à cette exposition, le public développera une compréhension approfondie des contextes locaux et mondiaux de l’art flamand et une pensée critique sur le rôle fondamental de cette période dans l’histoire du monde. La présentation montréalaise est agrémentée de certaines œuvres de la collection d’art flamand du MBAM.
Peeter Neeffs II (1620-1675), Gillis van Tilborch (1625-1678), Portrait d’un couple élégant dans un cabinet d’art, 1652 et vers 1675, huile sur toile, 131 x 158,3 x 8,6 cm. © La Fondation Phoebus, Anvers (Belgique)
Parcours audioguidé et carnet d’exploration
Apportez votre téléphone intelligent et vos écouteurs pour avoir accès à l’audioguide de l’exposition. Il vous permettra d’enrichir votre expérience de visite en découvrant les sujets et les styles adoptés par les artistes flamands entre le 15e et le 17e siècle.
Le réseau WiFi du MBAM est gratuit et accessible dans tout le Musée.
De plus, un carnet d’activités est distribué gratuitement à l’entrée de l’exposition pour inciter les jeunes visiteurs et visiteuses à observer les œuvres tout en exprimant leur créativité.
Vivez une expérience enrichissante
Nous vous proposons plusieurs façons de découvrir l’exposition. Choisissez celle qui vous convient le mieux!
Boutique et publication
Profitez de votre visite pour faire un tour à la Boutique-Librairie du Musée! Vous y trouverez toute une gamme de produits en lien avec l’exposition, parmi lesquels un ouvrage richement illustré, offert en français et en anglais. Les joyaux de la collection de la Fondation Phoebus y sont présentés dans un récit passionnant sur l’image et sa signification, qui met en lumière le lien entre culture et société. En vente en exclusivité à la Boutique-Librairie du MBAM. Les Membres du Musée bénéficient d’un rabais de 10 % sur le prix de vente.
Pour préparer votre visite…
Voici une vidéo produite par la Fondation Phoebus qui donne un avant-goût des œuvres présentées et en explique le contexte historique.
Durée : 7 min 10 s
Langue : flamand, avec sous-titres français et anglais
Narration : Katharina Van Cauteren, directrice de la chancellerie de la Fondation Phoebus et commissaire de l’exposition
Abonnez-vous au MBAM
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Photo Thibault Carron
Crédits et commissariat
Une exposition organisée par le Denver Art Museum et la Fondation Phoebus, Anvers (Belgique), en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Montréal.
Le commissariat est assuré par Katharina Van Cauteren, directrice de la chancellerie de la Fondation Phoebus. Chloé M. Pelletier, conservatrice de l’art européen (avant 1800) au MBAM, est responsable de la présentation montréalaise.
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Photo Thibault Carron
