La Fondation du Musée

Donner est un geste symbolique et personnel, mais également rassembleur, de génération en génération. François Schubert est un modèle de ce don de soi, qui permet au MBAM de poursuivre des projets audacieux tout en soulignant l’apport de ces gens exceptionnels qui forment la grande famille du Musée et l’ont marqué à jamais. François Schubert pourrait nous parler longuement de ses voyages à travers le monde. Pharmacoéconomiste de renom et polyglotte, il a entre autres travaillé au Canada, aux États-Unis et en Europe, tant dans le milieu hospitalier que pharmaceutique. Son amour des arts, c’est avec sa femme, Marie, et ses beaux-parents qu’il l’a développé. De retour de voyage, Marie leur organisait des sorties, parmi lesquelles le MBAM était une place de choix : des moments de plaisir à découvrir et à voyager à travers l’art. Les parents de Marie Pineau appréciaient aussi le Musée. Sa mère le fréquentait régulièrement, a parrainé un fauteuil à la salle Bourgie et a même déménagé à quelques pas de son « terrain de jeu » favori. En 2012, peu après le décès de sa mère, Marie a rendu hommage à ses parents en créant le fonds commémoratif Adrienne D’Amours Pineau et René Pineau. Ce fonds a permis l’acquisition de deux oeuvres phares : Funérailles d’un officier de marine sous Louis XVI (1836) d’Eugène Isabey et un cabaret ou service à déjeuner (1811) de la Manufacture de Sèvres. Ce premier témoignage de générosité a été suivi de nombreux autres, exprimant le désir de Marie et François de souligner la mémoire des gens qui leur sont chers.

L’année 2017 a été marquée par le départ malheureux et soudain de Marie Pineau. Le décès de cette admirable amie du Musée a été commémoré par un don par testament qu’elle avait planifié avec son mari et qui a permis d’acquérir une paire de vases pour la collection d’arts décoratifs : Le Feu et L’Eau de la Manufacture de Sèvres. De plus, François Schubert a choisi de financer, en hommage à sa femme, la restauration majeure d’un vase de la manufacture royale de porcelaine de Berlin (XVIII^e siècle), redécouvert récemment dans nos réserves par Sylvain Cordier, conservateur des arts décoratifs anciens au MBAM.

Pour François Schubert, il est vital non seulement d’encourager le MBAM qui était si cher à sa femme, mais également de prêter main forte à une institution qui a besoin de ressources financières pour conserver ses collections et l’ensemble des fonctions essentielles à son rôle culturel et social.

Le don de soi façonne depuis toujours le MBAM. C’est ce don qui a permis au Musée de se transformer, de se tourner vers l’avenir et d’entreprendre de grands chantiers. Nous vous invitons, tout comme François Schubert et Marie Pineau, à honorer aujourd’hui les gens qui vous sont chers dans une institution qui vous tient à cœur.

Nous avons voulu rendre hommage à notre mère, Louise Pelletier Druckman, une femme brillante et dotée d’un chic inimitable qui, toujours curieuse, se passionnait pour une foule de choses. Le MBAM était son sanctuaire. Pendant plus de quarante ans, elle y a travaillé comme guide bénévole, une tâche à laquelle elle a consacré beaucoup de temps et pris énormément de plaisir. Elle aimait suivre des cours au Musée et dans des universités montréalaises pour mieux se préparer chaque fois qu’elle servait de guide pour une nouvelle exposition. Très cultivée, elle dévorait tout ce qui lui tombait sous la main au sujet de l’artiste ou de la période à l’affiche. Elle était aussi une fidèle cliente de la librairie Strand à New York et se faisait une joie de rapporter ses trouvailles à la maison. C’est ainsi qu’elle s’est constitué une impressionnante collection de plus d’un millier de livres d’art, qu’elle a tous lus d’un bout à l’autre. Le Musée était son terrain de jeu quand il s’agissait de discuter et de partager ses connaissances avec les touristes, les élèves et les personnes malvoyantes, son public de prédilection. C’est également elle qui a créé et organisé l’exposition annuelle des arbres de Noël. Pour l’occasion, elle invitait associations et organismes de bienfaisance à donner libre cours à leur créativité en décorant un arbre d’après un thème symbolique. Les quarante arbres qui illuminaient le hall d’entrée avaient tous une histoire à raconter. Pour les visiteurs et visiteuses du Musée, c’était toujours un moment fort de la période des Fêtes. Enfin, c’est au MBAM que notre mère a rencontré plusieurs de ses amis les plus proches, des personnes dynamiques avec qui elle a enrichi ses connaissances, suivi des cours et participé à des voyages organisés par le Musée partout dans le monde.

Alors que nous cherchions un endroit pour honorer le zèle et le dévouement de notre mère, le MBAM s’est tout de suite imposé à notre esprit. Nos familles et nous-mêmes gardons un souvenir impérissable des moments qu’elle y a passés et sentons sa présence chaque fois que nous y entrons. Notre mère nous a toujours enseigné l’importance de développer des centres d’intérêt variés, de cultiver notre curiosité, de collectionner et de redonner au suivant. À travers le MBAM, elle nous a sensibilisés à la valeur de l’engagement, de l’art, de la culture et de l’acceptation des différences. Les musées sont un grand facteur d’égalisation sociale : ils sont accessibles aux gens de tous les âges et de tous les milieux, qui peuvent venir y faire le plein de beauté, de récits et d’expériences. Si nous avons choisi d’appuyer le MBAM, c’est pour encourager le public à profiter de sa programmation et à bénéficier du partage des idées, des coutumes et des traditions – autant de moyens enrichissants d’évoluer comme personnes et comme société.

Avec toute notre gratitude,

Les filles de Louise, Rozlyn et Daphne

Je fréquente l’institution comme donatrice et membre du Cercle des Anges depuis 2017. Au départ, ce qui nous a attirés, mon conjoint et moi, ce sont surtout les événements animés et la possibilité de passer du bon temps ensemble dans un haut lieu de l’art.

Puis, peu à peu, j’y ai trouvé bien plus que des occasions de réseautage. Avec son accueil chaleureux et ses activités créatives réunissant donateurs, artistes, experts et collectionneurs, le MBAM a une façon unique de faire en sorte que nous nous sentions bien. C’est notre Musée, et nous y retrouvons, au fil des événements, des personnes provenant de différents milieux et partageant un même intérêt pour l’art. C’est enrichissant !

Le décès de mon père il y a quelques années m’a fait comprendre l’importance de bien planifier son patrimoine. À partir de là, il m’apparaissait essentiel d’exprimer mes dernières volontés dans un testament et de m’assurer de perpétuer un héritage culturel.

Mon père m’a inculqué son optimisme envers l’avenir, mais aussi ses valeurs, comme son amour de la littérature et de l’art. La place de l’art dans la société est pour moi très importante. Bien plus qu’un simple accès à la beauté ou à un certain esthétisme, l’art alimente la pensée critique et fait réfléchir. En plus d’enrichir et de nourrir l’esprit, il peut aussi avoir un aspect thérapeutique. Une visite au Musée est certes l’une des meilleures façons de sortir du rythme effréné de nos vies et de prendre du recul.

Le choix du MBAM m’est venu, car je sais que la philanthropie est essentielle à la réalisation de sa mission et accroît la portée de son action culturelle. Ma démarche révèle non seulement ma passion pour l’art, mais aussi la grande estime que j’ai pour le MBAM. Mon legs permettra en partie de créer un fonds d’acquisition d’œuvres de jeunes artistes québécois et canadiens qui, en plus d’enrichir la collection du MBAM, viendra propulser la carrière d’artistes émergents. L’autre part de mon legs viendra soutenir la réalisation de projets d’importance en éducation et mieux-être au MBAM. C’est une belle façon de redonner à la société, tout particulièrement à Montréal, ma ville d’appartenance, et de participer concrètement à l’enrichissement de notre patrimoine artistique collectif !

Pour obtenir plus d’informations sur les dons testamentaires, communiquer avec :
Dalia Younsi
Directrice - Dons majeurs et planifiés
Musée des beaux-arts de Montréal
Bureau :514-965-3692

Né en 1923 et originaire de Rotterdam, aux Pays-Bas, Johannes Adrianus Maria van Schijndel, connu sous le nom de « Monsieur Jan », est arrivé au Canada à vingt-quatre ans. Issu d’une famille de six enfants, il a commencé sa carrière dans l’industrie forestière canadienne, dans un domaine où ses proches ont excellé. C’est à cette époque qu’il a fait de son intérêt pour le collectionnement d’artefacts une véritable passion.

Diplômé de l’Université Sir George Williams (aujourd’hui Concordia), Monsieur Jan a travaillé comme ingénieur pour différentes entreprises montréalaises. Mais l’art occupait une place de choix dans son cœur et dans sa vie. Passionné d’art et d’histoire, animé par une grande soif d’apprendre, ce collectionneur éclectique avait parfait son goût du beau lors de ses nombreux voyages.

Son appartement à Montréal, sa ville d’adoption, était rempli d’objets qui suscitaient la curiosité et l’admiration – des originaux et des reproductions provenant des quatre coins du monde ou de sources locales. Lorsqu’il n’était pas chez lui, sa famille et ses amis proches savaient toujours où le trouver : au Musée des beaux-arts de Montréal, son musée, sa maison. C’est là qu’il cultivait son amour de l’art, qu’il découvrait d’autres cultures et qu’il apprenait à voir le monde à travers le regard des artistes, des maîtres anciens aux talents émergents.

Monsieur Jan est devenu Membre du Musée en 1987. Il vivait de grandes émotions en y contemplant des œuvres d’artistes d’horizons variés. Décédé en 2017, à l’âge de quatre-vingt-quatorze ans, il légua l’intégralité de sa fortune, d’une valeur approximative de 450 000 $, au MBAM.

Un ami de la famille a affirmé que Monsieur Jan ne mesurait pas l’ampleur d’un tel geste philanthropique. Il était tout naturel pour lui, un immigrant, de redonner à son musée, à sa ville, et à la société qui lui avait permis de s’épanouir. Par son don, il souhaitait d’abord et avant tout transmettre sa passion pour l’art au public et soutenir les prochaines générations d’artistes.

Pour obtenir plus d’informations sur les dons testamentaires, communiquer avec :
Dalia Younsi
Directrice - Dons majeurs et planifiés
Musée des beaux-arts de Montréal
Bureau : 514-965-3692