Colloque - Histoire et fonctions du cadre au Canada
Histoire et fonctions du cadre au Canada
L’histoire de l’encadrement compose un chapitre de l’histoire de l’art, des arts décoratifs et du goût.
Conçu par l’artiste ou commandé par le marchand ou le collectionneur, le cadre possède plusieurs fonctions :
- Il protège la surface de l’œuvre
- Il offre un complément esthétique
- Il met l’œuvre en valeur
- Il constitue un espace de transition avec son environnement
Debouts, de gauche à droite : Mathilde J. Durand (International Institute for Frame Study, Washington, DC), Greg Humeniuk (AGO), Jacques Des Rochers (MBAM), Didier Prioul (Université Laval), Patrice Loubier (UQÀM), Élise Dubuc (Université de Montréal), Richard Gagnier (MBAM), Daniel Drouin (MNBAQ) ; Assis : Janet M. Brooke (commissaire indépendante), Anne MacKay (Musée McCord), Claude Payer (CCQ), Laurier Lacroix (UQÀM), Sacha Marie Levay (MBAM), Charles C. Hill (ancien conservateur au MBAC).
Étaient absents au moment de la photographie : Rémi Bédard, Pascale Galipeau, Alan Klinkhoff et Rosalind Pepall.
Une première rencontre scientifique sur l’encadrement au Canada
En octobre 2014, s’est tenue pour la première fois au Canada une rencontre scientifique sur l’encadrement. Le Musée des beaux-arts de Montréal a invité 16 intervenants (restaurateurs, conservateurs, chercheurs, encadreur et galeriste) à venir partager leur expérience et leurs connaissances.
Lisez les actes du colloque publiés dans la revue Les Annales d’histoire de l’art canadien et en ligne ici.
Janet M. Brooke est chercheure indépendante et spécialiste de l’histoire des collections et de l’art français du XIXe siècle. Elle a occupé jusqu’en 2012 le poste de directrice de l’Agnes Etherington Art Centre à l’Université Queen’s. Elle a entrepris sa carrière à titre de conservatrice adjointe, puis de conservatrice de l’art européen au Musée des beaux-arts de Montréal (1975-1989). Elle a ensuite pris les fonctions de conservatrice et de conservatrice principale de la peinture des maîtres anciens au Musée des beaux-arts de l’Ontario (1990-1995). En plus d’avoir enseigné dans plusieurs universités canadiennes, elle a été présidente de l’Association des musées canadiens ainsi que membre du conseil d’administration de l’Organisation des directeurs des musées d’art du Canada. Dans le cadre de ces rôles, elle a publié de nombreux ouvrages et préparé de multiples expositions, notamment Le goût de l’art : les collectionneurs montréalais, 1880-1920 (MBAM, 1989), qui a suscité beaucoup d’éloges. De 1995 à 2002, elle a travaillé de façon indépendante à divers projets de recherche et a organisé ou coorganisé les expositions* Thomas Gainsborough : The Harvest Wagon (Barber Institute, Birmingham, 1995); *Rodin à Québec (MNBAQ, 1998) ; Les peintres du roi 1648-1793 (Musée des beaux-arts de Tours ; Musée des Augustins, Toulouse, 2000) et Henri Hébert 1884-1950 : un sculpteur moderne *(MNBAQ, 2000). Plus récemment, elle a rédigé un chapitre du catalogue de l’exposition *Benjamin Constant : Merveilles et mirages de l’orientalisme (MBAM ; Musée des Augustins, Toulouse, 2014-2015). Elle a reçu une bourse de recherche de niveau supérieur du Center for the History of Collecting de la Frick Art Reference Library à New York, où elle poursuivra ses recherches sur la collection de Sir William Van Horne.
Mathilde J. Durand est actuellement étudiante en sciences de l’administration à l’Université Laval. Elle est licenciée en commerce d’art et des antiquités de l’université Paris Est. Passionnée par les cadres anciens et leur histoire, elle a acquis des connaissances théoriques et pratiques dans ce domaine en réalisant des expériences professionnelles auprès de restaurateurs, de marchands de cadres anciens et de conservateurs à Paris, à Washington et au Québec. Elle est l’auteure d’articles consacrés aux cadres pour le magazine américain Picture Framing Magazine. C’est auprès de Daniel Drouin, conservateur au MNBAQ, que Mathilde a étudié l’histoire des cadres et de l’encadrement au Québec. Directrice générale de l’International Institute for Frame Study, elle travaille actuellement à la création du magazine The Antique Frames Tribune, premier magazine en ligne exclusivement consacré aux cadres anciens et à leur histoire.
Richard Gagnier est chef du Service de la restauration au Musée des beaux-arts de Montréal. Restaurateur spécialisé en art contemporain, sa pratique porte autant sur la peinture, la sculpture et l’installation que sur les œuvres à contenu médiatique. Ses intérêts de recherche l’ont amené à faire partie du groupe de recherche de l’Alliance DOCAM (documentation et conservation des œuvres du patrimoine des arts médiatiques) de 2005 à 2010, où il a dirigé les activités du Comité de conservation et restauration – études de cas. Plus récemment, il a été membre d’un groupe d’historiens de l’art dirigé par Francine Couture (auparavant professeure au Département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal) s’intéressant à la question de la réexposition de l’art contemporain. Avec ce groupe, il a publié un certain nombre d’études, dont Les « impermanences » de la matérialité en art contemporain (2013).
Gregory Humeniuk est adjoint à la conservation de l’art canadien au Musée des beaux-arts de l’Ontario. Il a mené des recherches et rédigé des publications sur divers aspects de l’art canadien du milieu du XIXe siècle à nos jours. Dans le cadre de ses fonctions, il s’intéresse particulièrement à l’art canadien du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Les sujets de recherche qu’il aborde comprennent l’art des temps modernes et du XXe siècle, notamment l’histoire canadienne des cadres, le marché de l’art, l’influence des académies, l’abstraction, et les artistes Jack Chambers, Ron Martin et David Milne.
Laurier Lacroix est professeur émérite de l’Université du Québec à Montréal, où il a enseigné l’histoire de l’art et la muséologie. Ses intérêts de recherche portent sur les collections publiques et sur l’art au Québec et au Canada avant 1940, en particulier la peinture et le dessin. Parmi ses réalisations, notons les expositions et les catalogues François Baillairgé *(1985), *Peindre à Montréal entre 1915 et 1930 *(1996), les rétrospectives consacrées à Ozias Leduc (1978 et 1996) et Suzor-Coté (1986 et 2002), ainsi que *Les arts en Nouvelle-France (2012). Il s’intéresse également à l’art contemporain et a agi, entre autres, comme commissaire d’expositions des œuvres d’Irene F. Whittome (1990, 1998, 2004), de Pierre Dorion (2002), de Guy Pellerin (2004), de Robert Wolfe (2006) et de Micheline Beauchemin (2009). Récipiendaire du prix Carrière de la Société des musées québécois (1997) et du prix Gérard-Morisset (2008), Laurier Lacroix est membre de la Société des Dix (2005) et de l’Académie des lettres du Québec (2012).
Sacha Marie Levay est titulaire d’un baccalauréat en arts plastiques de l’Université Concordia et a fait ses études en techniques muséologiques au Collège Montmorency. Depuis 1991, elle occupe le poste de technicienne à la restauration au Musée des beaux-arts de Montréal, où elle a commencé peu à peu à redonner du lustre aux cadres, dans tous les sens du terme. Vivement intéressée par la dorure et la restauration de cadres, elle a participé à des ateliers sur ces techniques à l’Oberlin College, en Ohio, et à l’Institut canadien de conservation à Ottawa. Elle a effectué des stages à la Tate Gallery à Londres, au Musée des beaux-arts du Canada, au Centre régional de restauration d’œuvres d’art à Vesoul, en France, et au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. Depuis 2001, elle donne des cours sur l’histoire et la restauration des cadres, ainsi que sur les techniques traditionnelles de dorure aux étudiants du programme de maîtrise en restauration d’œuvres d’art de l’Université Queen’s. Elle a également eu l’occasion d’offrir une formation à des professionnels du domaine muséal au Museo Nacional de Bellas Artes à La Havane. Au fil des ans, elle a continué à pratiquer la peinture, le dessin et la photographie, et a toujours été réticente à confiner ses œuvres à un cadre. Elle s’est aperçue avec le temps que ce sont les contours et la façon dont ils définissent l’espace qui la fascinent. Il n’est donc pas surprenant que les cadres tiennent une place importante dans son parcours professionnel.
Anne MacKay est chef de la restauration au Musée McCord à Montréal, où elle dirige toutes les activités de restauration et de conservation. Elle a travaillé à titre de restauratrice dans des musées à l’échelle nationale et internationale, dont le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée canadien de l’histoire, le Metropolitan Museum of Art à New York et le Musée des civilisations anatoliennes à Ankara, en Turquie. Elle a signé des publications et animé des conférences sur des questions relatives à la restauration, et a donné des cours sur l’histoire et la théorie de la restauration d’œuvres d’art à l’Université Concordia. En 1995, elle a reçu l’agrément de l’Association canadienne des restaurateurs professionnels, avec une spécialisation en restauration de sculptures.
Après des études en histoire de l’art à l’Université Laval, Claude Payer a obtenu une maîtrise en restauration à l’Université Queen’s à Kingston, en Ontario. Il s’est ensuite perfectionné pendant deux ans en restauration de sculptures polychromes à l’Institut royal du Patrimoine artistique à Bruxelles, en Belgique. Depuis 1985, il mène des travaux de restauration et des recherches en sculptures anciennes au Centre de conservation du Québec. On lui doit de nombreux articles touchant surtout la sculpture ancienne du Québec. En 2016, il signe avec Daniel Drouin une monographie sur les tabernacles du Québec des XVIIe et XVIIIe siècles.
Historien de l’art et muséologue, Didier Prioul a été successivement conservateur de l’art européen au Musée des beaux-arts de Montréal et conservateur en chef du Musée du Québec (aujourd’hui MNBAQ). Il intègre le Département des sciences historiques de l’Université Laval en août 2000 comme professeur d’histoire de l’art au Québec et au Canada avant 1920, élargissant son champ d’enseignement à l’ensemble de l’Amérique du Nord en 2008. Comme spécialiste de la peinture et des arts graphiques au Québec au XIXe siècle, il publie régulièrement dans ce domaine depuis 1991 et, depuis son entrée à l’université, quelques textes qui rendent compte de réflexions théoriques en muséologie. Ses recherches actuelles s’articulent autour de deux grands thèmes. Un premier thème porte sur l’agir des artistes au Canada de 1760 à 1925, en configurant le concept de mobilité dans le champ artistique et dans une perspective à la fois nationale et internationale. Un second projet, placé sous la direction de Dominic Hardy (UQAM) et développé avec des collègues de l’UQAM et de l’Université de Montréal depuis 2013, sous la forme d’une équipe de recherche (projet ERHAQ), vise à constituer un état des lieux de l’art au Québec et de son histoire, des origines à 1960.
Rémi Bédard est président de l’entreprise Encadrex, spécialisée dans l’encadrement d’œuvres d’art et diffuseur privé. Il possède plus de vingt-cinq ans de métier dans le milieu des arts visuels. Fondateur et membre du comité de l’encan-bénéfice de l’Écomusée du fier monde, il siège aussi au conseil d’administration de la Fondation Armand-Vaillancourt
Pascale Galipeau s’intéresse depuis toujours à l’art populaire. Elle a obtenu sa maîtrise en ethnologie à l’Université Laval en étudiant la création du céramiste Édouard Jasmin. Par la suite, elle s’intéresse au champ méconnu des autodidactes en territoire urbain, ce qui lui vaudra d’être invitée à titre de commissaire au Musée canadien des civilisations (l’actuel Musée canadien de l’histoire), pour la mise en valeur des collections d’art populaire québécois sous la bannière Les Paradis du monde. Cette exposition, accompagnée d’un catalogue de référence, a été présentée dans plusieurs musées du Québec, dont le POP – La culture populaire du Québec à Trois-Rivières. Après quelques mandats à titre de commissaire, Pascale Galipeau a collaboré durant dix ans avec le collectif Farine orpheline cherche ailleurs meilleur, qui occupe des lieux urbains en transition. Actuellement, elle se consacre au tissage basse-lisse.
Détenteur d’une maîtrise en histoire de l’art de l’Université Laval, Daniel Drouin est conservateur de l’art ancien avant 1900 et responsable de la collection d’art inuit au Musée national des beaux-arts du Québec, à Québec. Au cours des 15 dernières années, il a travaillé à la réalisation d’une quinzaine d’expositions d’envergure nationale et internationale et à la publication de plusieurs ouvrages, dont Louis-Philippe Hébert, 1850-1917 : sculpteur national, qui a obtenu en 2002 le Prix d’excellence, volet recherche, de l’Association des musées canadiens, et le Prix Maxime-Raymond, de la Fondation Lionel-Groulx, décerné par l’Institut d’histoire de l’Amérique française.
Charles C. Hill a pris sa retraite récemment comme conservateur de l’art canadien au Musée des beaux-arts du Canada après y avoir travaillé de 1972 à 2014. Spécialiste de l’art canadien des années 1860 aux années 1940, il a organisé de nombreuses expositions dont Peinture canadienne des années trente ; Fonder une Galerie nationale : l’Académie royale des arts du Canada 1880-1913 ; Le Groupe des Sept : l’émergence d’un art national ; et Artistes, architectes et artisans : l’art canadien de 1890 à 1918.
Alan Klinkhoff est marchand d’art, propriétaire des galeries Alan Klinkhoff à Montréal et Toronto, et membre de l’Association des marchands d’art du Canada. Il a d’abord travaillé à la galerie Walter Klinkhoff (1976-2013) qu’il a présidée à partir de 1981. Il y a coorganisé plusieurs expositions monographiques consacrées aux figures les plus importantes de l’histoire de l’art au Québec et au Canada. Ses connaissances l’ont amené à siéger à de nombreux comités dont le Comité d’acquisition d’art ancien au Musée national des beaux-arts du Québec (1996-2009) ainsi qu’à de nombreux jurys (Le Club des arts de Montréal, Société Radio-Canada, Association culturelle des femmes de Montréal, l’exposition-concours Marion McCain). Il est régulièrement invité comme conférencier et est considéré expert-évaluateur par le ministère de la Justice du Canada.
Patrice Loubier est professeur au Département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal depuis 2009. Il a signé de nombreux textes dans des périodiques, des ouvrages collectifs et des catalogues d’exposition portant notamment sur l’art d’intervention et les nouvelles formes d’art public. Avec Anne-Marie Ninacs, il est d’ailleurs à l’origine des Commensaux, programmation spéciale du Centre des arts actuels Skol (Montréal) consacrée à ce type de pratiques en 2000-2001. À titre de commissaire, il a contribué à des événements tels la Manif d’art 3 *(Québec, 2005), *Espace mobile (Galerie VOX, Montréal, 2008) qui mettait en lumière les mutations de l’espace urbain lors de la création du Quartier des spectacles à Montréal, ou encore Entre des fragments de choses, d’espace et de temps (Maison des arts de Laval, 2012), premier bilan des rapports entre peinture et photographie dans l’œuvre de Martin Désilets. Ses recherches actuelles portent sur les pratiques furtives en arts visuels auxquelles il a consacré une résidence-exposition au Centre des arts actuels Skol en 2012, et sur la description comme forme artistique dans les pratiques conceptuelles.
Jacques Des Rochers est conservateur de l’art québécois et canadien (jusqu’à 1945) au Musée des beaux-arts de Montréal. Il a développé le concept d’exposition et dirigé le redéploiement des collections dont il a la responsabilité au nouveau pavillon Claire et Marc Bourgie, de même que la publication Art québécois et canadien : la collection du Musée des beaux-arts de Montréal, Vol. 1 (2011). Il a été le commissaire de l’exposition L’héritage artistique des Sulpiciens de Montréal (et co-auteur pour l’ouvrage Les Sulpiciens de Montréal (Fides, 2007; Wilson & Lafleur, 2013). Il agit à titre de co–commissaire de l’exposition et co-directeur de la publication Une modernité des années 1920 à Montréal : le Groupe de Beaver Hall (MBAM, 2015).
Laurier Lacroix et Sacha Marie Levay Introduction
Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal Mot de bienvenue
Janet M. Brooke, commissaire indépendante The Historiography of the Frame: Knowledge and Practice
Claude Payer, Centre de conservation du Québec Encadrements sculptés du Québec des XVIIe et XVIIIe siècles
Daniel Drouin, Musée national des beaux-arts du Québec, et Mathilde J. Durand, International Institute for Frame Study Vers une typologie des encadrements des œuvres du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle du Musée national des beaux-arts du Québec
Daniel Drouin, Mathilde J. Durand, Janet M. Brooke et Claude Payer Période d’échanges
Laurier Lacroix, Université du Québec à Montréal Les encadrements de menuisier, une solution pour les institutions au XIXe siècle
Charles C. Hill, anciennement du Musée des beaux-arts du Canada Some Period Canadian Frames in the Collection of the National Gallery
Anne MacKay, Musée McCord The Frame in Context: The Seagram Cities of Canada Collection at the McCord Museum
Charles C. Hill, Anne MacKay et Laurier Lacroix Période d’échanges
Jacques Des Rochers, Musée des beaux-arts de Montréal
Pascale Galipeau, ethnologue Jamais sans mon cadre (survol des pratiques d’encadrement en art populaire)
Gregor Humeniuk, Musée des beaux arts de l'Ontario Reframing Canadian Modernism in the Thomson Collection at the Art Gallery of Ontario. From Principles to Practice
Sacha Marie Levay, Musée des beaux-arts de Montréal Creating Context: Reframing the Canadian Art Collection at the Montreal Museum of Fine Arts
Richard Gagnier, Musée des beaux-arts de Montréal Observations sur les cadres-baguettes des années 1950-1960 : l’affranchissement de la peinture.
Patrice Loubier, Université du Québec à Montréal (Dé)cadrer le cadre : intervention urbaine et entour documentaire dans la série ART de Maclean
Rémi Bédard, président d’Encadrex, et Alan Klinkhoff, directeur de la Galerie Alan Klinkhoff Étude de cas
Sacha Marie Levay, Patrice Loubier et Richard Gagnier Période d’échanges
Didier Prioul, Université Laval Mot de la fin
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