Pour Lyman, la peinture a deux sujets : le sujet apparent et le sujet réel, le premier étant un prétexte, le second sa façon de peindre. Il insistait sur l’importance des éléments formels, comme la composition, la structure et la couleur, par opposition aux éléments de contenu manifeste. Ses conceptions artistiques correspondaient aux vues artistiques les plus avancées de l’époque, et c’est ainsi que ses écrits (en particulier, dans la revue The Montrealer) ont fait de lui l’un des premiers et meilleurs critiques d’art au Canada. C’est par ailleurs dans ce contexte qu’il est à l’origine de la formation de l’Eastern Group of Painters, en 1938, et de la Société d’art contemporain, en 1939.