Anne Savage joue avec le rythme des lignes ondulatoires et exploite les sinuosités caractéristiques du paysage québécois, en particulier celui des Basses-Laurentides, qu'elle préfère au paysage « trop vertical » des Rocheuses. Dans La charrue, l’instrument tout en courbes domine le premier plan à partir duquel se déploie un paysage humanisé, plutôt que le paysage vierge typique du Groupe des Sept. Au point de vue du style, toutefois, Savage accuse une parenté manifeste avec le groupe torontois.