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Robe de mariée mandchoue

Lieu

CHINE

Titre

Robe de mariée mandchoue

Date

Fin 19e s.

Matériaux

Soie tabby, ornements de tapisserie (kesi), peinture

Dimensions

202 x 141 cm

Crédits

Don d'Edna H. Bahr, inv. 1962.Dt.8

Collection

Archéologie et cultures du monde

La robe de mariée mandchoue en soie kesi est un vêtement d’apparat, mais sans caractère officiel; le rouge, couleur de bon augure, témoigne de l’influence ethnique des Han. Le bas est orné d’un motif li shui, des bandes diagonales de cinq couleurs représentant des eaux profondes et dormantes. Sur les côtés et au milieu, des montagnes prismatiques surgissent des vagues, entourées d’une multitude de symboles, dont les huit emblèmes du taoïsme. Par-dessus sa robe, la mariée portait un manteau bleu foncé et une coiffure extrêmement recherchée venait compléter la parure. En plus des règles précisant le type d’étoffe à porter selon les différentes époques de l’année, chaque saison était associée à des fleurs et à des motifs donnés. La délicate tapisserie de soie kesi est ici brodée de huit médaillons sur le devant, le dos et les épaules. Chacun contient des fleurs, un papillon (die) et une gourde (gua), formant le vœu homonymique « Puisse les générations de fils et de petits-fils se succéder sans fin » (guadie mian mian). En outre, la gourde, dont la longue tige porte des fruits de toutes les tailles, remplis de graines, est un symbole de fécondité fort à-propos. La liane et les vrilles (mandai) forment le calembour « dix mille générations » (wandai). À l’intérieur du motif, une chauve-souris (fu) porte un svastika (wan), ce qui signifie « dix mille ans »; ensemble, ces deux images proposent un rébus qui se traduit comme suit : « Puissiez-vous trouver le plus grand bonheur ».

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