En 1937, Prudence Heward fait partie d’une exposition de 11 peintres que réunit l’artiste John Lyman au Montreal Arts Club. Le critique Robert Ayre considère alors cette exposition d’œuvres diverses, proposées par des artistes de renom et de nouvelles figures, comme « une révélation ». Dans ce contexte, Heward, à l’instar de la jeune Jori Smith, expose des représentations expressives et distinctes de la figure humaine. Futures membres de la Société d’art contemporain de Montréal, elles présenteront leurs œuvres à presque toutes ses expositions, marquant la présence simultanée d’artistes figuratives et figuratifs de deux générations avant la montée de l’abstraction.