Hommes et femmes de haut rang portaient ce type de collier pour afficher leur noblesse. L’emploi de cheveux humains finement tressés permettait d’augmenter le pouvoir surnaturel (mana) du collier et de la personne qui le portait. Quant au pendentif, sa forme évoquerait un hameçon, une langue ou le croissant ho’aka, véhicule du mana. Jadis les pendentifs étaient fabriqués à partir de coraux ou de coquillages, un spécimen date de 800 à 1000 de notre ère. Au début du dix-neuvième siècle, ces matériaux sont remplacés par de l’ivoire, plus facilement accessible en raison de l’usage de dents de baleines et de défenses de morses comme objets d’échange par les baleiniers européens et nord-américains.