Les premiers décors à figures des vases grecs consistent essentiellement en silhouettes et en contours tracés à la peinture sombre se détachant sur le rouge naturel de l’argile. Vers 700 avant notre ère, des détails incisés et quelques rehauts de couleurs vinrent s’ajouter à l’intérieur des silhouettes. Ce style à « figures noires » restera en vogue jusque vers 500 avant notre ère, puis sera graduellement remplacé par des figures noires sur fond blanc, comme ici, et par des figures rouges sur fond noir. Les lécythes servaient à conserver les huiles parfumées. Comme les athlètes s’oignaient le corps avec ces huiles, ils sont fréquemment représentés sur ce type d’objets. Les noms des peintres de ces vases étant rarement connus, on donne à l’artiste, par convention, un nom qui peut faire référence à un site où furent trouvées des œuvres qui lui sont attribuées, ou encore à un musée qui en conserve un important corpus, d’où l’appellation, ici, de Peintre d’Édimbourg.