À la fin du dix-neuvième siècle, les objets de l’atelier Eiraku, réalisés pour la plupart sous la direction de Wazen, le fils d’Hozen, sont bien représentés dans les foires internationales comme l’Exposition universelle de Paris de 1878. Ils incarnent la « modernité » de l’esthétique Meiji. Les céramiques librement attribuées à l’atelier Eiraku sont très prisées par les collectionneurs occidentaux au tournant du siècle. Les institutions européennes et nord-américaines en comptent de nombreux exemples. La collection du Musée comprend plusieurs bols de style kinrande provenant de l’atelier Eiraku. Achetés à la fin des années 1890 par Donald Smith, lord Strathcona et Mount Royal, à la galerie William Scott & Sons, ils reflètent le goût de riches Anglophones de Montréal pour les céramiques japonaises d’exportation.