Louis Muhlstock étudie lui aussi sous la direction d’Edmond Dyonnet et de William Brymner. Après la fermeture de l’école de l’Art Association of Montreal, en 1923, il suit des cours de dessins d’après modèle vivant à l’Académie royale des arts du Canada. Il suit également des cours à l’École des Beaux-Arts de Montréal. À Paris, de 1928 à 1931, il fréquente l’Académie de la Grande Chaumière, où il perfectionne sa technique. À son retour au pays, ce sont ses nus féminins de facture classique – sans accessoires ni références figuratives ou narratives – qui retiennent l’attention des critiques. Bien que réalisés rapidement en une seule séance, ils ne constituent pas des ébauches en vue d’un tableau définitif, mais bien des œuvres à part entière.