Angle Peel et Sainte-Catherine montre l’animation nocturne du centre-ville de Montréal à la fin des années 1940. Adrien Hébert s’est intéressé dès le milieu des années 1920 à la vie grouillante et fébrile des rues montréalaises. Ses vues en plongée cadrent souvent la scène à l’intersection de deux artères, dans un jeu de diagonales qui souligne le dynamisme du sujet : ici les bordures des trottoirs, les rails et les voitures des tramways. Cette image de la ville la nuit est rehaussée par la chaussée luisante qui reflète la lumière des vitrines – affirmant par là même la surface du tableau.