Racontée sur fond d’horreur et d’intrigue sexuelle dans la Genèse (19, 30-38), l’histoire de Loth et ses filles était un sujet de prédilection des artistes des Pays-Bas et de la Flandre du 17e siècle. Ici, Cornelis van Poelenburgh intensifie la nature dramatique du récit grâce à des techniques italiennes comme le clair-obscur, un fort effet de contraste entre l’ombre et la lumière. Avec leurs corps lisses et musclés rappelant des sculptures gréco-romaines, les trois figures principales se détachent sur la grotte sombre, comme si elles étaient éclairées par un projecteur.