Steinman est une artiste montréalaise de premier plan qui puise abondamment dans l’histoire de l’art, la littérature et ses souvenirs d’enfance pour réaliser ses œuvres. L’ensemble de ses inspirations lui sert à révéler des émotions et à réinvestir le présent avec des pièces poétiques. Ses œuvres font un appel récurrent aux multiples symboles de la lumière, de la vision, de la mesure et de la conscience.
Cette œuvre emprunte à la première phrase du roman Le Petit Prince (1943) de Saint-Exupéry. Le néon n'est pas un message, il s’agit plutôt d’une affirmation qui peut être à la fois perçue comme universelle et personnelle. La calligraphie ajoute un caractère intime à l’ensemble. Difficile à lire au premier abord, l’œuvre s’impose d’abord comme une image de lumière. Steinman souhaite que l’attrait formel de l’œuvre incite les gens à prendre le temps de la lire et ensuite d'imaginer et de réfléchir aux possibles de cette image.