Pires recourt à divers matériaux, techniques et objets de tous les jours soigneusement choisis dans des contextes précis pour créer de nouveaux rapports et de nouveaux sens. Kaluanda s’inspire de la communauté artistique de Johannesburg et de la ville elle-même. Il oppose ici la banalité des contenants en plastique à un espace muséal pour « explorer le dialogue entre ces objets et le spectateur ». En transformant des objets de tous les jours en personnages, il invite les spectateurs à contempler leur propre image : « En général, j’utilise des mannequins réalisés d’après modèles, que je recouvre de ces matériaux, leur créant une nouvelle peau ou une armure neuve qui leur confère une nouvelle identité. »
Pires partage son temps entre Luanda, en Angola, et Lisbonne, au Portugal. Son œuvre explore des questions d’identité et de stéréotypes en lien avec l’éducation et les institutions. Cet intérêt particulier lui vient de sa double appartenance culturelle : africaine et européenne.