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L’œuvre de Victor Vasarely atteint à la notoriété internationale en 1965 avec The Responsive Eye, exposition phare tenue au Musée d’art moderne de New York (MoMA), qui présente « l’abstraction perceptuelle », ou art optique, au public nord-américain. Ce tableau date de l’année suivante, où la popularité du mouvement est à son sommet. Limitée à deux seules couleurs (gris et jaune) et à deux formes géométriques (le cercle et le carré, égaux en dimensions), l’œuvre met en évidence perception et mouvement à travers la séquence et l’interaction des ombres et des formes, un jeu qui engage aussi bien l’œil que l’esprit. De tels effets d’optique captent le regard du visiteur, qui participe pleinement à cette forme animée d’art. Malgré les positions ouvertement démocratiques de l’art optique, les sensations opposées d’ordre et d’instabilité qui créent une tension dynamique sont plutôt liées à la recherche alors en cours en physique et en optique ainsi qu’aux premiers développements de la théorie de la Gestalt et de la psychologie expérimentale.