Trajectoires

Mathieu Lacroix vit et travaille à Montréal. Il détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal (2006). Depuis 2003, il a participé à plusieurs expositions collectives dans des centres d’artistes et des galeries. De plus, il a pris part à divers événements culturels au Québec. On a pu voir récemment son travail chez McBride Contemporain (2021), au centre d’art et de diffusion Clark (2021) ainsi qu’à Toronto dans le cadre de l’événement d’art action 7a11d (2018). L’artiste est nouvellement titulaire d’une bourse du Conseil des arts du Canada pour le projet La Variante. Mathieu Lacroix est membre actif du collectif Pique-nique (2003-) et a collaboré au projet Jean Couteau (2018-2021). Il est représenté par la galerie McBride contemporain.

My-Van Dam est une artiste multidisciplinaire établie à Tiohtiá:ke/Mooniyang/Montréal. Elle est diplômée de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en arts visuels et médiatiques. Sa pratique artistique porte sur la transmission des traumatismes intergénérationnels, la mémoire, la vulnérabilité, la résilience et le processus de guérison. Elle s’intéresse particulièrement aux effets des événements traumatiques sur notre mémoire collective et individuelle et à l’impact des traumas sur notre santé physique et psychologique, nos relations et notre identité. My-Van Dam a présenté son travail à la galerie Patrick Mikhail, à la Place des Arts de Montréal, au Musée d’art actuel/Département des invisibles (MAAD-I), à la Fondation Rad Hourani, au festival Cuisine ta ville et à la galerie ArtHelix de New York.

Rita Adib est une artiste multidisciplinaire et une architecte qui partage sa vie entre le Canada et l’Allemagne. Après avoir passé sa jeunesse à Damas, en Syrie, où elle a obtenu un baccalauréat en architecture, elle s’est installée à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, au Canada, où elle a décroché un baccalauréat en arts visuels (majeure en sculpture) de l’Université Concordia. Sculptures interactives, interventions publiques, tableaux et dessins figuratifs ainsi que performances se côtoient dans son œuvre profondément tributaire de son engagement sociopolitique. Rita Adib interroge le corps humain dans sa relation avec les frontières, l’oppression et les mouvements migratoires, se concentrant plus particulièrement sur la question de la discrimination intersectionnelle fondée sur la race et le genre du point de vue d’une féministe en rupture avec la culture arabe. Rita Adib a pris part à des résidences d’artistes à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, à Belfast et à Berlin, et exposé dans des espaces publics et privés à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, à Beyrouth, à Manchester, à Portsmouth et à Leicester.

Juan Ortiz-Apuy est un artiste canadien d’origine costaricaine qui vit et travaille à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal depuis 2003. Il est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia (2008), d’un certificat d’études supérieures de la Glasgow School of Art (2009) et d’une maîtrise en arts visuels de la NSCAD University (2011).

M. Ortiz-Apuy a exposé au Canada et à l’étranger, notamment aux Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse (France), au Musée IKEA (Suède), à Pamflett (Norvège), à la galerie d’arts visuels de l’University of Wyoming (États-Unis), à la Fondation Phi pour l’art contemporain (Montréal), à l’Owens Art Gallery (Sackville), à la Carleton University Art Gallery (Ottawa), à MOMENTA Biennale de l’image (Montréal), à la Biennale de Québec : Manif d’art 7 (Québec), à Truck Contemporary Art (Calgary), à Museum London (Londres), à la Gallery 44 Centre for Contemporary Photography (Toronto), à VOX – Centre de l’image contemporaine (Montréal) et au MacLaren Arts Centre (Barrie). Son œuvre lauréate de nombreuses bourses du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec a été présentée dans plusieurs publications comme Canadian Art, MOMUS, esse arts + opinions, The Gazette (Montréal), Le Devoir (Montréal) et Public Parking.

M. Ortiz-Apuy a participé à plusieurs programmes de résidence d’artistes, notamment au Vermont Studio Center (États-Unis), au Centre Frans Masereel (Belgique) et au Guldagergaard International Ceramic Research Center (Danemark). Il présentera prochainement des expositions solos à la Galerie d’art Foreman (Sherbrooke) et au Plug In Institute of Contemporary Art (Winnipeg). Il est professeur adjoint au Département d’arts visuels de l’Université Concordia.

La production d’Abbas Akhavan (né à Téhéran, en Iran ; vit à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, au Canada) va des installations éphémères in situ au dessin, à la vidéo, à la sculpture et à la performance. Ses recherches artistiques sont profondément influencées par les particularités des lieux où il travaille : l’architecture qui les abrite, les économies qui les entourent, les personnes qui les occupent. La sphère domestique, espace hybride où se mêlent hospitalité et hostilité, constitue un sujet d’étude récurrent dans son œuvre. Ses projets récents s’attardent aux espaces et espèces domestiqués que l’on trouve dans le jardin, la cour et les autres lieux aménagés aux abords de la maison.

Miles Greenberg (né à Montréal, en 1997) est un artiste de performance et sculpteur établi à New York. Il produit de vastes installations immersives, souvent conçues pour un lieu précis, qui gravitent autour de la représentation du corps dans l’espace. Ces installations vivantes sont animées par des performances longue durée souvent très exigeantes, dans lesquelles le corps est assimilé à une matière sculpturale. Ces performances sont captées en direct devant public afin de produire par la suite des vidéos et des sculptures. À l’âge de dix-sept ans, Miles Greenberg a quitté les bancs d’école pour se lancer dans un projet de recherche indépendant d’une durée de quatre ans sur le mouvement et l’architecture. Ce projet a donné lieu à plusieurs résidences d’artistes à Paris, à Beijing et à New York. Greenberg a étudié sous l’égide de mentors comme Édouard Lock, Robert Wilson et Marina Abramović. Issue d’une méthode ritualiste des plus rigoureuses, son œuvre obéit à des systèmes logiques indépendants et non linéaires qui doivent être mis en relation les uns avec les autres pour être pleinement compris.

Kamissa Ma Koïta est un.e activiste et afro-descendant.e d’origine malienne. Originaire de Québec, iel a grandi à Montréal. Iel a obtenu un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2015) et s’implique dans différents centres d’artistes autogérés de Montréal. Dans une perspective décoloniale, iel interroge les vecteurs de domination sociale, se penchant plus particulièrement sur la condition des groupes subalternes. Son travail performatif a notamment été présenté chez Skol (2017), à La Centrale (2017), chez DARE-DARE (2018) et à la Galerie de l’UQAM (2018). Kamissa a également présenté son travail dans plusieurs musées et galeries, dont le centre Never Apart (2019) et le Musée des beaux-arts de Montréal (2018).

Ifeoma U. Anyaeji est une artiste nigériane néotraditionnelle. Sa démarche expérimentale est fondée sur un procédé non conventionnel de réutilisation des déchets et de documentation des expériences socioculturelles qui véhicule un commentaire sur la modernité, sa relation valeur-utilité et ses répercussions environnementales. Ayant élaboré un processus éco-esthétique de recyclage qu’elle appelle « plasto-art », Anyaeji met à profit une technique séculaire de tressage des cheveux nommée Ikpa isi owu, ou « filetage africain », afin de transformer instinctivement sa matière première : des sacs de plastique non biodégradables récupérés. Sa maîtrise de cette méthode artisanale traverse toute son œuvre et lui permet de conjuguer son matériau avec la réminiscence de ses expériences traditionnelles igbo. Elle en tire tout naturellement des sculptures et des installations conceptuelles, mais organiques, qui déjouent les attentes. Ces œuvres métaphoriques par leur caractère rythmique renvoient à des formes architecturales et à des espaces domestiques tout en étant investies d’un discours sur le corps, l’assimilation coloniale, l’authenticité et la nouveauté. Anyaeji a exposé à maintes reprises en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord. Elle poursuit actuellement des études de doctorat.